Chansons d’enfance
A travers ce billet, je vous emmène pour une balade musicale, en empruntant le sentier des chansons phares de mon enfance. Attention, les portes de la machine à remonter le temps vont se fermer. C’est parti ! ✨
Quand j’étais petite, certaines musiques m’ont bercé plus que d’autres. Si mes parents étaient fans de Johnny Halliday et Eddy Mitchell (comme beaucoup à cette époque), mon père étaient plus « rock ». Il m’a transmit les Scorpions et Status Quo, entre autres. Je me souviens que je marchais entre les vinyles étalés sur le sol lors des écoutes spontanées et je ne sais pourquoi, la couverture d’un disque en particulier m’avait marqué. Sur fond noir, striée de lasers, des funambules marchaient sur ces chemins qui ressemblaient à des cordes de guitare colorées. Si cela vous dit quelque chose, je suis preneuse !
Durant cette période, qui va de ma naissance à 11 ans à peu près, j’ai découvert la musique sous toutes ses formes ! J’en suis devenue aujourd’hui très éclectique et je peux passer sans mal du classique à Britney Spears, en passant par le folk, le métal… tout y passe ! Mon esprit curieux se gave littéralement de tous les sons, mais de nos jours, il y a peu à se mettre sous la dent musicale… L’industrie du disque étant devenue une poubelle dans laquelle je ne met bien évidemment pas le nez. Je vais chercher moi-même, et assez facilement aujourd’hui, ce dont j’ai besoin, merci Internet ! 🎶
J’ai eu cette idée de billet de blog lorsque j’ai entendu passer Irene Cara dans ma playlist, et j’ai été inspirée de partager avec vous quelques émotions. En effet, quand j’étais petite, je rêvais d’être chanteuse danseuse. Pour moi, je serais Madonna ou je ne serais pas. Ce n’est pas pour rien que ma cassette de l’album « True Blue » tournait en boucle dans mon Walkman ! …lorsque l’on m’a volé cette cassette dans ledit appareil, quelle horreur cela fut pour moi… 😭 Mais j’ai reçu le CD en cadeau quelques mois plus tard. Un trésor, car nous étions très pauvres. Ne versez pas de larmes, je n’en avais pas vraiment conscience, car tout ce qui comptait pour moi, c’était de mettre le son à fond sur mon magnétophone à piles et de faire des concerts pour mes peluches. J’assurais ! 💃🏻
Alors, non, je ne suis pas devenue Madonna, mais Madrama. Une poétesse à la vie tourmentée, c’est pas si mal : je danse à la lueur des bougies, je chante sous la lune, je suis suivie par des stalkers aux pattes de velours miaulant à ma porte pour me voir apparaître, moi, déesse de la Croquette ! Ce que je ne comprends pas bien, c’est que malgré tout cela, le compte en banque ne suit pas… Les chats ne paieraient-ils pas leurs places de concert ?! 🤭
Trêve de plaisanterie ! Je voulais par ce billet, vous partager deux ou trois chansons qui ont fait mon enfance. Oh, il y en a eu tellement, bien sûr ! Je suis des années 80, ado des 90, j’ai forcément eu beaucoup, beaucoup de sons qui m’ont façonnés, mais dans l’enfance, il y a toujours quelques chansons élues, qui résonnent très justement à notre âme d’enfant. Je vous ai d’ailleurs déjà parlé de « Quand tu m’aimes« , ce triangle d’or tant adoré de Herbert Léonard ! Mais, plus doux, plus angélique, il y avait aussi, Eurythmics et leur « There must be an angel »…
Je me souviens que j’adorais regarder ce clip, toute cette ambiance baroque, théâtrale, ça me fascinait ! Le roi et son maquillage prononcé, tout ce côté gothique entre ombre et lumière ! Et puis plus tard, j’ai compris les paroles (oui parce que l’anglais yaourt ça me connaissait bien !). 🥴
Vers 6 ans, je me souviens que ma mère regardait un film avec ma grande soeur, c’était « Les griffes de la nuit »… Freddy…. ouh… ce fut mon cauchemar pour des nuits et des nuits ! 🙀 J’avais tellement insisté pour regarder avec elles, assurant que je n’aurais pas peur. Et je n’ai pas eu peur. Pas tout de suite. A la nuit tombée, catastrophe, impossible de dormir. Je serrais près de moi mon petit poney phosphorescent, ramenant mes genoux le plus haut possible sur ma poitrine, persuadée que ce monstre étaient en train de sortir de mon matelas, comme dans le film. Je me suis relevée assez tard, car je ne sais pas ce qui me faisais le plus peur : déranger les parent ou rester avec Freddy coincé dans le matelas ? Je me suis levée. Ma mère a dit comme toutes les mères un « je t’avais prévenue, tu as insisté, et voilà »… bon, trop tard c’est trop tard, j’ai fini une cuillère de sirop calmant dans la bouche dont la boîte était blanche avec une planète terre dessinée dessus. Ça n’apporte rien à l’histoire mais on a, comme ça, des souvenirs totalement inutiles qui restent accrochés… D’ailleurs, très vite, et pendant des semaines et des mois, j’étais droguée tous les soirs à la fleur d’oranger pour « calmer mes nerfs »… Je n’en ai pas un mauvais souvenir, toutefois je refuse d’en avaler plus !
Pourquoi je vous parle de ça ? Mais parce que, je ne sais pourquoi, j’ai fait un rapprochement imaginaire entre Freddy et le clip de Status Quo « In the army now ». Les passages où l’on voit les chaussures dans la boue, l’entraînement, etc., je ne sais pourquoi, pour moi, Freddy était dans la boue de ce clip ! et pourtant j’ai adoré cette chanson et je l’adore encore aujourd’hui. Il y a surtout ce passage, que j’aime plus que tout, c’est quand il hurle : « Stand up and fight ! » …tiens, tiens, tiens… mais c’est ma vie ça, non ? Se lever et se battre !
Yaourt : « you indiominaw » 🎶😹
Allé, passons à plus de légèreté : Flashdance ! Irene Cara et son légendaire « What a feeling ». J’aimais tellement danser, je regardais tous les films en lien avec la danse, et malgré la situation, ma mère payait mes cours et mes stages, pour lesquels je lui suis d’ailleurs encore reconnaissante. Avec l’adolescence et des genoux douloureux, j’ai dû arrêter pour me soigner mais… j’ai grossi… et je ne concevais pas que l’on puisse danser en ayant du surpoids. Pour moi, c’était incompatible, sans grâce, indigne. Alors, je n’ai pas repris… C’est un regret, ni plus ni moins, car l’on peut voir ici à quel point ma mentalité était stéréotypée à 13 ans !
Flashdance, c’était LE film de danse pour moi : une soudeuse qui s’entraîne dur pour passer un examen afin de devenir danseuse professionnelle, sur fond d’une histoire d’amour… Ah ! ❤️
Et moi, ce que j’adorais faire, c’était bousiller une cassette audio inutile, en retirer le ruban, l’accrocher à l’extrémité d’un bâton et le faire s’agiter au-dessus de moi pour faire comme un ruban de gymnastique rythmique ! Et je chantais cette chanson dehors, à tue-tête, avec mon amie d’enfance qui, souvent, ne comprenait pas bien mes délires artistiques mais les suivait quand même. 😹 Et le ruban tournait, tournait autour de moi, j’étais comme prise dans un vortex sonore. C’était finalement, une baguette magique !
Et puis les paroles, que je n’ai comprises que plus tard, se sont inscrites en moi sans que je n’en saisissent rien. Le refrain… magnifique ! J’en suis émue à chaque écoute, il n’y a rien à faire, ça touche quelque chose en moi qui loge très, très loin.
What a feeling
Being’s believing
I can have it all
Now I’m dancing for my life
Take your passion
And make it happen
Pictures come alive
You can dance right through your life
Quelle sensation !
Être, c’est croire
Je peux tout avoir
Maintenant, je danse pour ma vie
Prends ta passion
Et réalise-la
Les images prennent vie
Tu peux danser toute ta vie
Pour continuer dans la danse, Grease, c’était aussi quelque chose !
Un jour, une copine de classe m’a invitée chez elle. Elle avait des chaussures à talons que sa mère lui avait donné car ils étaient usés. Elle pourrait s’amuser avec. Quel ne fut pas mon bonheur lorsqu’elle m’a dit d’en prendre une paire pour moi à la fin de nos jeux ! Des escarpins bas, ouverts et fushia, top 80’s ! Alors, je les mettais dans ma chambre et je faisais tout un concert sur cette comédie musicale légendaire.
Dans la même veine que « Quand tu m’aimes » de Herbert Léonard, il y avait Mylène Farmer. Et oui ! « Libertine » et « Pourvu qu’elles soient douces », c’étaient tout un univers pour moi ! Je ne sais pourquoi, j’ai eu une passion pour le 17/18ème siècle et, plus tard seulement, pour le 19ème. J’aimais déjà la sensualité, les billets doux glissés dans le corsage, les vêtements, l’architecture, les codes… et quand je regardais ces clips, qui étaient de véritables films, c’était pour moi comme si je retrouvais mon monde.
Je pourrais mettre bien plus de souvenirs, mais je voulais vraiment m’axer sur ces sons, précisément, qui sont en résonance directe avec ce que je ressentais enfant, et ce que je voulais vous partager. J’espère que cette balade musicale vous aura fait agréablement voyager dans mon enfance, et je vous souhaite un beau chemin de vie, tout en chanson !

